Blog photographique biodégradable
16 Juin 2018
Suite à un article approfondi consacré à ce photographe très talentueux dans le magazine "Réponses Photo" j'ai contacté Pierre de Vallombreuse. Je lui ai demandé il y a de cela plusieurs mois si je pouvais publier un petit article sur mon blog afin de faire profiter mes abonnés de ses clichés exceptionnels. N'ayant pas reçu de réponse de sa part je réagis comme une personne dans l'attente d'un permis de construire pour l'installation d'un abri de jardin ou d'une véranda, l'absence de réponse de la municipalité concernée prend alors valeur d'acceptation. :-) :-)
_______
.
Le texte ci-dessous, fort bien rédigé et documenté, est extrait de Wikipédia
Au contact de Joseph Kessel, ami de ses parents, Pierre de Vallombreuse ressent très tôt l’envie d’être un témoin de son temps. En 1984, il rentre à l’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) de Paris avec l’idée de faire une carrière de dessinateur de presse.
Un voyage, l’année suivante, va bouleverser le cours de sa vie et déclencher sa vocation de photographe. À Bornéo, il partage le quotidien des Punan, derniers nomades de la jungle. D'artiste sédentaire, Vallombreuse décide de devenir un témoin nomade, et la photographie devient son mode d’expression. Aux Philippines il vivra dans la jungle avec les Palawan plus de deux ans. Une première partie de son travail sur cette ethnie est présentée lors du prestigieux festival photographique, les Rencontres d'Arles, en 1989.
Pierre de Vallombreuse a été secrétaire général de l’association Anthropologie et Photographie (université Paris VII) fondée par Jean Duvignaud, Emmanuel Garrigues, Jean Malaurie et Edgar Morin.
Il collabore régulièrement avec de grands magazines internationaux : GEO (France, Russie, Allemagne, Espagne, Corée, Japon), le Monde, Newsweek, El Mundo, El País, La Stampa, l’Illustré, Lo Specchio, Le Monde 2, Le Figaro Magazine, Sciences et Avenir, Photo, Terre Sauvage, Grands Reportages…
_____
De 2007 à 2012, Pierre de Vallombreuse réalise son projet, Hommes racines, sur des peuples qui entretiennent un lien viscéral à leurs terres. Se déployant sur cinq ans, ce parcours représente son engagement auprès de onze peuples autochtones répartis dans le monde entier. Si la vocation principale du projet est de montrer la relation intime qui lie l’homme à son environnement, c'est aussi un témoignage de la diversité des modes de vie, des pratiques et des savoirs traditionnels qui s’inscrivent dans des milieux très différents. Ces cultures sont dépositaires de savoirs essentiels à la préservation de la biodiversité. Ce parcours souhaite promouvoir une réflexion sur l’humanité dont le corollaire est la protection de la nature. En effet, les peuples autochtones sont souvent les premières victimes des désastres écologiques : déforestation, réchauffement climatique, pollution, guerre de l’eau, autant de questions cruciales qui, loin d’être locales, concernent l'humanité.
À chaque fois lié à un peuple spécifique, le parcours souligne la multiplicité des réponses aux conditions de vie imposées par la nature et l’histoire. C’est dans ce contexte qu'il aborde la notion de racine. En rencontrant des peuples solidement ancrés dans leur territoire et d’autres ayant été soumis à l’épreuve du déracinement, Hommes racines dessine les profondes mutations qui affectent notre modernité. Parmi la dizaine de communautés, Vallombreuse a observé les chasseurs gwitchin, qui ont protégé leur réserve faunique arctique de l'industrie pétrolière, ou les Hadzabe de Tanzanie, cueilleurs décimés par l'alcool.
Depuis 2007 à 2012, ce parcours a donné lieu à une dizaine d’expositions et de nombreuses publications. Les photos de Vallombreuse se caractérisent par la profondeur de leurs panoramiques en noir et blanc.
______
A bientôt
N'oubliez pas de cliquer sur les clichés pour mieux les mettre en valeur.
Michel
___
.