Mésaventures d'un photographe amateur

J'ai "scratché" tous les albums de photographes célèbres et ceci sans distinction de race ni de sexe puisque les points de suspension accompagnant le "etc" de votre email laissent supposer qu'il n'y a pas grand chose qui puisse subsister sous la forme d'albums de photographes de renom sur mon modeste blog. 

Mon amour de la photographie et mon désir de le faire partager à un petit nombre de personnes s'arrête là où les pratiques "illicites" commencent et où la rigueur légale frise le ridicule. 

Certains photographes ont disparu depuis longtemps et la notion de droit d'auteur reportée sur leurs descendants a le don de m'horripiler, quel est leur mérite dans le travail artistique de leurs aïeux ? De plus, je ne vois pas vraiment quelle serait l'utilisation possible de photos disponibles sur le web dans des  formats à peine plus grand que celui d'une vignette, en tirer un 30x40 serait totalement absurde.

 

Dans un sens votre missive péremptoire va me permettre de libérer de la place pour ma production photographique, certes beaucoup plus modeste, mais tout autant motivée. Merci beaucoup !

Continuez à diffuser en exclusivité vos photos, bien que le phénomène physique de diffusion (diffraction) soit techniquement préjudiciable à la qualité photographique, je ne piétinerai plus vos plates bandes, c'est promis.

Pas très cordialement à vous

Michel Carlué, photographe amateur temporairement dégoûté.

Ma réponse était provocatrice, argumentée, elle replaçait les choses dans le contexte d'un blog modeste à buts non lucratifs. Elle était également celle d'un esprit libre et contestataire qui n'aime pas beaucoup que l'on tombe "par hasard" sur son blog alors que l'on effectue en pleine conscience une chasse aux délinquants qui ne respectent rien et tentent de saper les fondements d'une société hautement morale, le bon exemple étant bien évidemment donné par la classe dirigeante de notre grand pays. 

La réponse à mes propos édulcorés fut la suivante.

Monsieur,

Là franchement cela dépassait les limites de l'entendement, mon interlocutrice était enfermée dans l'hermétisme de son raisonnement. Elle me prenait bien évidemment pour un imbécile intégral qui ne savait même pas que Sabine Weiss était encore vivante, qui ne respectait pas les photographes professionnels, qui n'avait pas conscience que la pratique photographique était une forme d'activité artistique à protéger, etc, etc .... J'étais en gros un photographe amateur non intelligent, autrement dit un imbécile borné qui ne savait même pas s'excuser. 

Alors dans un deuxième temps je me suis livré à un exercice de parfait "faux cul" et je me suis fendu d'un email extrêmement hypocrite, le contestataire se mettant dans la position du pénitent, mais en apparence seulement, car il y avait dans mes propos plusieurs tonnes d'ironie et je ne reniais pas une once de ce que j'avais pu écrire et penser auparavant. Voici donc ce que cela a pu donner. Dieu me pardonne, s'il existe ......

Mille excuses Madame X.X. L.,