20 Octobre 2011
Le Chalet-Hôtel du Gioberney est situé dans l'immense, l'austère, le sauvage et le très beau cirque glaciaire du Vaccivier, égayé par moultes cascades dont le célèbre " voile de la mariée", si léger et au panache prodigieusement et délicieusement prolongé.
Remarque : le lyrisme rédactionnel est entièrement justifié à ce propos !
Le Chalet-Hôtel se situe au fond de la plus himalayenne des vallées des Hautes-Alpes, le Valgaudemar, et à une dizaine de kilomètres du dernier village de cette vallée : La Chapelle-en-Valgaudemar. Il est accessible en voiture ou en trotinette, entre le massif des Rouies (3589 m) et celui du Sirac (3440 m). Il est localisé au coeur du Parc des Ecrins, dans un véritable havre de paix.
Il est évidemment très agréable de partir d'Orcières tôt le matin, de remonter le Valgaudemar en voiture (ou en trotinette) jusqu'au Chalet-Hôtel. La vue est magnifique tout au long du trajet. Vous allez évidemment chercher à garer votre char, ce qui peut prendre un certain temps étant donné que vous n'êtes évidemment pas les seuls à connaître ou bien à avoir entendu parler de cet endroit magique. Une fois votre voiture stationnée en bordure de route, très en dessous du refuge en ce qui vous concerne, il ne vous reste plus qu'à remonter "pédibus" la dite route pour rejoindre la grande bâtisse hôtelière, sans oublier pour autant d'admirer au passage (un peu rapide en trotinette) la magnifique cascade du "voile de la mariée".
Il est alors aux alentours de midi et la première idée (si l'on peut dire) qui vous vient à l'esprit (en fait au creux de l'estomac) est de récupérer des calories avant que de vous lancer à la découverte du Lac du Lauzon (le père nourricier du voile de la mariée) situé à une heure trente de marche du refuge. La terrasse du Chalet-Hôtel est ensoleillée, la vue est splendide, la nourriture appétissante et bonne, c'est le pied ! Seule la chaise en plastique usée par les ultraviolets n'a pas résisté à votre biomasse imposante et a rompu cette belle harmonie.
Il est temps de repartir, une heure après le début de la séquence restauration, afin d'entamer, avec une délectation non simulée, le parcours pédestre magnifique qui vous est proposé par l'intermédiaire d'une signalétique soignée due au personnel du Parc des Ecrins.
Voici donc les photos de cette balade dont je précise bien que les couleurs et les contrastes n'ont absolument pas été retouchés dans un quelconque logiciel. Seul un filtre polarisant a été vissé sur l'objectif de l'appareil et un chapeau de randonneur sur le crâne du photographe.
Vous vous êtes promis de revenir en ces lieux l'an prochain et d'y réaliser des photos moins paysagères et plus originales en mettant l'accent sur des détails, si vous en étiez encore capable en dépit du poids du sac à dos et de celui d'une année supplémentaire ....... : "mais quel pessimisme abominable, taisez-vous donc immonde rabat-joie et songez plutôt à remporter sans coup férir le Concours Photographique International de Limours en 2012, pauvre imbécile !" Votre voix intérieure, très remontée (à 1650 mètres), avait décidé de vous régler votre compte avec brutalité.
- Ok je ne parle plus et je laisse place à ces quelques photographies sans grand intérêt.
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- Fermez la donc pour de bon, tête à claques, crétin des Alpes !!!! Laissez donc les internautes apprécier par eux-mêmes.
Pfffffff ....
- Euhhh, c'est fini.
- Oui on a compris lourdaud. Respecte le silence assourdissant des grands espaces préservés !