21 Octobre 2011
Il vous est certainement arrivé de voir, jour après jour et de votre fenêtre, un magnifique paysage.
Apparait-il toujours à l'identique ?
Certainement pas !
Panorama sur le Garabrut (Parc des Ecrins)
vu de la fenêtre au soleil couchant
D'innombrables fluctuations se manifestent au cours d'une journée. La lumière matinale est particulièrement douce, le soleil apparait à l'est. La lumière de midi est plus crue et les ombres estivales y sont très courtes. La lumière du soir vient de l'ouest et elle est chaudement colorée par beau temps, les ombres s'allongent vers l'est.
Les aléas climatiques constituent d'autres facteurs de variations de l'aspect des paysages. Les nuages y prennent toute leur importance. Ils y font la pluie et le beau temps et se transforment en permanence.
Le rythme saisonnier constitue lui aussi un autre élément variable de la physionomie d'un paysage. Qui n'a pas admiré une flamboyance automnale magnifiant un point de vue sur lequel on ne prêtait auparavant aucune attention ?
Je n'oublierai pas non plus de signaler les fluctuations liées aux humeurs de l'observateur lui-même, qui peut se trouver joyeux, mélancolique, déprimé ou angoissé.
Tout cela conditionne les perceptions visuelles de notre environnement paysager et les renouvelle constamment. Le passage à l'acte photographique est bien évidemment soumis à ces variations. Il n'est pas utile d'attendre que le temps soit au beau fixe pour photographier un paysage et c'est le plus souvent à l'aube ou à l'aurore que les lumières sont les plus belles.
C'est tout naturellement en contemplant par la fenêtre un magnifique paysage montagnard du Champsaur, dans le Parc National des Ecrins, qu'il m'est venu à l'idée de mettre à profit ce séjour alpin de trois semaines pour constituer une sorte de bibliothèque photographique et paysagère, enrichie jour après jour.
Elle sera complétée progressivement dans le blog en fonction de l'état d'avancement du développement des fichiers bruts (raw).