Marcolès - Cantal

Châtaigneraie Cantalienne

Cité médiévale fortifiée au XIIe siècle, Marcolès a conservé ses deux portes que relie la rue Longue. Le long de cette axe, coeur de l’activité du village depuis des siècles, s’alignent d’adorables façades Renaissance au charme irrésistible.

Place de la Fontaine, une imposante auberge du XVIIe siècle typiquement cantalienne fait face à un portail à l’évidente origine médiévale. L’ouverture qu’il ménage vers le centre du village laisse entrevoir d’autres petites merveilles.

La situation en hauteur du village, environ 700 mètres, en faisait une étape fréquentée sur la route des monts d’Auvergne au Midi. Les caves qui soutiennent les belles maisons de la rue Longue servaient à abriter les marchandises qui firent la prospérité des négociants de Marcolès pendant la Renaissance.

Le seigle, le sarrasin et les fourmes de cantal qui s’échangeaient à Marcolès ont été remplacés par les productions des artisans. Ceux-ci redonnent vie à ces demeures couvertes de lauzes au superbe appareillage de pierre de granit et aux élégantes fenêtres à meneaux.

Parcourir la rue Longue est un véritable enchantement, mais il ne faut pas pour autant négliger les ruelles pavées adjacentes, le dédale des « carriérons », comme on les dénomme toujours à Marcolès conformément à la tradition occitane.

L’un de ces « carriérons » vous mènera au sommet du village où vous attend l’église Saint-Martin. Elle fut érigée au XVe siècle. Les plus fortunés de ses fidèles lui ont adjoint par la suite pas moins de huit chapelles destinées à garantir le salut de leur âme.

La statue reliquaire de Saint-Martin, en bois et datée du XIVe siècle, a conservé une partie de ses décors peints, ce qui ne nuit pas à son agrément, bien au contraire.

Texte inspiré du site : Marcolès - Petite cité de caractère

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Michel