Blog photographique biodégradable
28 Septembre 2010
Intrarealistic photographic art
Quelques informations et considérations
Première remarque : il ne faut pas confondre jeter un pavé dans la mare et se jeter incidemment sur un océan de pavés glissants.
Deuxième remarque : c'est au ras du sol que l'on perçoit le mieux les pavés. Il faut y mettre à la fois un photographe et son appareil, bien évidemment.
Troisième remarque : ce n'est plus d'une photographie dont il s'agit ici mais plutôt d'un bricolage infâme que certains puristes réprouveront. Mais pour être très clair je serai en cette occasion parfaitement et joyeusement vulgaire : "je m'en fous totalement !"
Nous sommes comme dirait mon ami Serge du LPPI dans le cadre de la pratique d'un concept très valorisant, celui de "l'intraréalisme". Vlan pour ceux qui ne comprennent pas ! Ils se croyaient malins et très au dessus des autres, ils doivent maintenant s'abaisser au niveau du pavage pour comprendre !
Quatrième remarque : la recette n'est pas difficile à appliquer puisqu'il s'agit d'une forme d'art dite rampante, donc exercée à un niveau très abordable par tout un chacun. Cette pratique n'est pas tout à fait comparable à la méthode dite au ras des paquerettes qui est certes plus confortable mais parfois nettement plus salissante que celle exercée au ras des pavés.
Cinquième remarque : comme pour le café il est nécessaire d'utiliser des filtres afin obtenir le rendu qui vous convient. Toute la magie de l'acte du praticien intraréaliste réside dans leur utilisation. "C'est bien connu" comme le disait l'enchanteur Merlu avant que la cité de l'Atlantide ne disparaisse dans les profondeurs océanes suite à une erreur dans le choix de son matériel de filtration. "C'est de la camelote (comprenne qui pourra) ces filtres" s'exclama-t-il avant que de plonger définitivement dans l'élément liquide accompagné par un grand plouf sinistre et également du pouf couleur marine sur lequel il était assis.