Rédigé par Michel Carlué et publié depuis
Overblog
Un hommage succinct mais sincère à un grand photographe témoin du 20ème siècle. Observateur attentif de ses contemporains, humaniste fortement engagé, il a su saisir les moments importants des grandes tourmentes sociales .
Willy, que tes magnifiques photos en noir et blanc des quartiers populaires de Paris, Belleville et Ménilmontant, que tes admirables clichés pris à Gordes ou que tes très belles photographies de montagne ne soient pas oubliées, dans une société où l'image est omniprésente, galvaudée et vite consommée.
"L'appareil est un outil. Un outil ne pense pas. Derrière l'outil il y mon oeil et derrière mon oeil, mon cerveau. Chaque cerveau est unique. Au moment du déclic il a fait son choix. L'acte photographique est chose mentale. Il n'y a pas d'objectivité." Willy Ronis
"Le monde extérieur est un spectacle dont le metteur en scène a pour nom le hasard. Le hasard a parfois du génie. Il y a des photographes qui ont le privilège de capter des moments uniques. C'est à partir de là que la photographie nous révèle des choses qu'elle est la seule capable de nous offrir." Willy Ronis
<br />
Bel hommage<br />
On a beaux être dans le vite consommé, le tout jetable, les photos de ronis sont, elles, immortelles car elle n'ont pas d'égal.<br />
A bientôt<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Je suis tout à fait d'accord avec ton point de vue, photographier n'est pas synonyme de mitraillage intempestif. La sensibilité et la réflexion devraient être associées à l'acte photographique,<br />
l'avènement du tout numérique ne favorise pas cette tendance, il a de nombreux avantages mais également l'inconvénient de ne pas favoriser l'éducation des photographes. Plus besoin de pellicules<br />
donc je peux prendre n'importe quoi en photos et surtout n'importe comment et après, si le cliché ne me convient pas, je le mets à la poubelle .....<br />
Bien cordialement<br />
<br />
<br />