Blog photographique biodégradable
2 Septembre 2012
Sisteron se situe à 485 m d'altitude, sur les rives de la Durance, à 45 km de Forcalquier, à 133 km de Marseille, à 145 km de Grenoble et à 180 km de Nice.
La ville occupe une position privilégiée, proche du confluent du Buëch et de la Durance, à l’endroit où cette dernière franchit la cluse de la Baume, sur un site facile à fortifier. Le site de Sisteron est un site-pont, le seul où un pont subsista de façon durable sur la Durance, de l’Antiquité au XIXe siècle.
Surnommée « la Porte de la Provence », elle confine au Dauphiné. Elle possède de nombreux monuments dont sa citadelle, face au rocher de la Baume dont les strates sont presque verticales, une cathédrale du XIIe siècle, Notre-Dame des Pommiers, cinq tours, plusieurs chapelles et les vestiges d'anciens couvents. C'est une ville qui accueille de nombreux touristes attirés par son climat méditerranéen, avec une moyenne annuelle de 300 jours de soleil, son patrimoine riche et varié, son plan d'eau ou son aérodrome.
La commune est sous l'influence d'un climat de transition où se combinent le climat méditerranéen des Alpes-de-Haute-Provence et un climat alpin. Ce qui offre dans les années extrêmes un contraste entre des étés caniculaires et des hivers froids.
Les pluies sont rares mais soumises au rythme des épisodes méditerranéens où les orages se transforment en déluges. Par contre, les journées d'été sont chaudes et les nuits fraîches. Si l'hiver peut être froid, le ciel est rarement couvert et le soleil est toujours là grâce au mistral qui, en dépit de ses rafales, n'atteint jamais la violence qui est la sienne dans la vallée du Rhône.
La moyenne annuelle est de 300 jours de soleil et l'automne, long et tiède, est une saison particulièrement agréable.
Voici quelques photos sélectionnées parmi d'autres, très nombreuses, présentées intégralement dans une galerie photographique consacrée à Sisteron sur PBase (Sisteron). Le temps était magnifique en ce plein été et la couleur du ciel tenait de l'extraordinaire. La lumière de la mi-journée, particulièrement intense, était très difficile à maîtriser dans le cadre d'une activité photographique. Il fallait pouvoir ne pas surexposer tout en donnant de la matière dans les ombres. En termes clairs, le travail de développement des fichiers bruts (raw) a pris énormément de temps, infiniment plus que le temps consacré à la prise de vue en elle même (cadrage, choix de la sensibilité et d'une ouverture de diaphragme, réglage de l'exposition et appui sur le déclencheur). Quelques considérations techniques à ce propos seront abordées lors d'un prochain article.