Rédigé par Michel Carlué et publié depuis
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Dès son enfance, Robert Tatin est remarqué par ses instituteurs pour ses qualités d'observation et son imagination vagabonde.
Ses peintures les plus anciennes dans la collection du musée datent de 1919. Alors âgé de dix-sept ans, il est inscrit à l'École des Beaux Arts de Paris et dans l'atelier de fresque de l'École des Arts Appliqués. Il apprend à maîtriser des techniques académiques héritées du XIXème siècle, comme en témoigne par exemple "Autoportrait" de 1926. Ses activités professionnelles d'artisan développent chez lui le goût pour la perfection : une quête qui ne le quittera jamais.
Profondément marqué par les horreurs de la seconde guerre mondiale Robert Tatin décide de se lancer dans une vie artistique sans concessions, lui permettant d'exprimer son amour de la vie, de la liberté et de la paix. En participant à la reconstruction du "Paris culturel" il fréquente Prévert, Giacometti, Dubuffet et jouit d'une reconnaissance nationale.
Vers le milieu du XXème siècle, grâce à ses voyages en Amérique du Sud et au contact des Amérindiens, il se libère définitivement des dogmes académiques et élargit son registre de couleurs. Sa notoriété devient internationale.
C'est vers 1960, de retour en France, qu'il affirme toute l'étendue de sa technique picturale. Depuis, une centaine de peintures sont présentées au musée, tandis qu'un nombre considérable, et encore inconnu, parcourt le monde à travers des collections publiques et privées. En 1979, quatre ans avant son décès, Robert Tatin décide de s'arrêter de peindre en laissant sa dernière oeuvre inachevée.
Texte extrait de l'ouvrage de l'équipe du Musée Robert Tatin
Voici quelques photos des oeuvres exposées au musée, la prise de clichés n'était pas autorisée et c'est pour cela que je les ai prises ... (en douce).
De rien Denis, c'est agréable de faire partager à d'autres personnes de merveilleuses œuvres par le biais des photographies même si, dans ce contexte, elles n"étaient pas autorisées. :-)