Rédigé par Michel Carlué et publié depuis
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Je tiens absolument à vous faire partager les émotions visuelles de cette balade magnifique aux aperçus extrêmement variés.
Trouver le point de départ est très simple. Vous connaissez déjà la route qui joint Samoëns à Sixt, vous là prenez. Une fois arrivé au bourg de Sixt vous tournez à droite sur le pont du Giffre en direction de Salvagny, de la cascade du Rouget et du lieu dit "Le Lignon". Vous continuez cette route qui s'élève rapidement à travers forêt et clairières. Vous dépassez le village de Salvagny, la route devient alors défoncée et très sinueuse. En fait elle joue à côtoyer l'autre Giffre, celui des Fonds. Et puis subitement, apparaît à la faveur d'une courbe la fantastique cascade du Rouget, dont la hauteur et le débit sont impressionnants. C'est une révélation, un signe annonciateur de ce qui va nous attendre lors de la randonnée pédestre que nous avons programmée. En oubliant les soubresauts de la voiture sur le revêtement improbable de la route nous atteignons le Lignon, de nombreuses voitures y sont déjà garées ce qui laisse supposer que des randonneurs sont déjà partis afin de tester le confort de leurs chaussures.
Ça y est, nous nous dirigeons vers les chalets de Sales où nous attend un sympathique refuge, puis dans l'après-midi nous poursuivrons notre marche jusqu'au Dérochoir, d'où la vue sur la vallée de l'Arve et le Massif du Mont-Blanc est éblouissante, au sens propre comme au sens figuré. Je laisse à votre disposition les photos ainsi que leurs commentaires. J'oubliais, le dénivelé est assez important (1100 m), il faut donc démarrer doucement, trouver son rythme et être un peu entraîné avant de se lancer dans ce type d'effort parfois rude.
Les photos que vous allez voir ont été prises lors de la descente, vous comprendrez aisément pourquoi, mieux vaut garder son rythme lorsque l'on grimpe :-)
Le point de vue du Dérochoir : la vallée de l'Arve est à vos pieds et le Massif du Mont-Blanc s'expose superbement à votre regard.
Vous êtes à la hauteur des Choucas
A flanc de falaise il est permis d'avoir le vertige
Une corneille prend également le temps d'admirer le paysage, elle est vraiment chez elle, aussi bien dans les airs que sur les rochers.
Elle ne dédaigne pas non plus les nourritures terrestres, notamment les miettes abandonnées par les randonneurs.
C'est reparti pour la descente, les chalets de Sales et le refuge du même nom se situent au fond à droite avant le canyon.
Le paysage est exclusivement minéral, la réverbération sur les lapiaz du premier plan est éblouissante.
La flore s'accroche avec courage dans cette zone d'éboulis.
Une idée du chaos résultant des effondrements terribles qui secouèrent cette zone au fil des siècles. Effondrement du Dérochoir
Une scupture naturelle d'une grande beauté
Je vous l'ai déjà présenté : c'est Cirsium spinosissimum.