En descendant du Lac des Sirènes (Orcières Merlette)

Fraîcheur en altitude

Pourquoi ne prendre des photographies qu'en descendant ?

Les arrêts très fréquents que je m'infligeais auparavant en ascension pour satisfaire ma boulimie d'images n'étaient pas opportuns. Ils cassaient le rythme de marche et aboutissaient à un inéluctable essoufflement accompagné d'un non moins inéluctable ras le bol.

La descente est en général une épreuve physique un peu plus facile que la montée. Les muscles les plus sollicités ne sont pas les mêmes que lors de la grimpette et le système cardio-pulmonaire est moins éprouvé. J'ai enfin compris !

Pbase MG 0163 DxO

Description sommaire :

- partir de Merlette à pied et atteindre le départ du sentier dans la zone la plus haute de la station. Au passage repérer l'emplacement du cabinet médical et de la pharmacie, ce qui peut toujours rendre service au retour;

- monter ensuite en direction du grand Lac des Estaris, s'éloigner progressivement des remontées mécaniques du télémix, oublier peu à peu la cohabitation forcée avec les vététistes et se retrouver à proximité de l'avant dernier lac glaciaire localisé au dessus de Merlette, à 2500 mètres d'altitude.

Conséquences sur ma petite personne :

La sortie est trop rude pour une première, les jambes sont un peu tétanisées au retour. Le passage par la pharmacie devient une évidence afin de s'approvisionner en Baume Saint-Bernard (celui qui pue le camphre mais qui fait du bien là où ça fait mal, c'est-à-dire aux cuisses et aux mollets).

Avantages :

L'association entre l'eau des lacs et la minéralité accentuée des lieux est magnifique. Le soleil, couchant au retour, baigne l'ensemble paysager d'une lumière particulièrement douce. La vue en direction de Prapic (village), du Mourre Froid et du Grand Pinier (sommets) est sublime. Le photographe en oublie sa fatigue et vous profitez ainsi de ses prises de vue, ce qui est pour lui l'objectif principal (en plus de celui de l'appareil photo, bien évidemment).