Blog photographique biodégradable
18 Novembre 2010
Je vous retransmets le message suivant :
> Message du 13/11/10 10:07
> De : "Appel des appels"
> A destinataires inconnus:;
> Copie à :
> Objet : Pétition pour un référendum sur les retraites
>
>
>
>
> Déjà plus de 54000 signatures.
> une piste de résistance : une pétition lancée par le journal POLITIS.
L'article 11 de la Constitution ayant été révisé en 2008, il y a moyen
de contraindre le Président de la République de proposer un référendum
sur les retraites, à condition que ce référendum soit proposé par 1/5
des parlementaires, eux-mêmes soutenus par 1/10 des électeurs (nous).
Pour mémoire, même si la réforme des retraites devait être adoptée par
le Sénat et l'Assemblée Nationale, tout n'est pas perdu, la loi peut ne
pas être appliquée. Il est encore temps de tout mettre en œuvre pour
s'opposer à cette réforme des retraites.
>Voici donc le lien pour signer cet appel :
Initié par l’hebdomadaire Politis
Le 12 octobre, plus de trois millions et demi de nos concitoyens étaient dans la rue pour dire « non » à une réforme des retraites qui promet de frapper durement les salariés, et en premier lieu les femmes et les ouvriers. Cette réforme, injuste et cynique, n’a fait l’objet d’aucune négociation véritable avec les organisations syndicales. Elle est imposée par un homme seul, qui coûte que coûte, applique une commande du Medef, au mépris de la mobilisation populaire, au mépris de la représentation nationale, privée de tout débat digne de ce nom, et au mépris de son propre engagement électoral à ne pas toucher à l’âge de la retraite. À l’inverse, il veut revenir sur une réforme adoptée par le peuple à la faveur de la victoire de la gauche en 1981. C’est ainsi, sans la moindre considération pour les règles les plus élémentaires de la démocratie, que Nicolas Sarkozy veut imposer à notre pays une régression sociale sans précédent depuis la Libération.
Face à ce déni de justice et de démocratie, face à ce coup de force politique, et alors même que sept confédérations syndicales ont souligné le 9 septembre que « le vote de ce projet n’est plus d’actualité », les soussignés se prononcent en vertu de l’article 11 de la Constitution, pour l’arrêt immédiat de la procédure d’adoption de ce projet de loi et la convocation d’un référendum sur celui-ci. Ils entendent ainsi contraindre le président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver, et favoriser son appropriation citoyenne en vue d’un choix de société éclairé et transparent. Ils en appellent, dans le même mouvement, à la poursuite de la mobilisation populaire, le 16 octobre et après.