Rédigé par Michel Carlué et publié depuis
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Bonjour à vous voyageurs du net,
Comment vous expliquer ce qui constitue bizarrement un de mes grands plaisirs photographiques ?
Il se trouve que j'aime beaucoup regarder autour de moi les choses que je vois pourtant tous les jours, celles qui finiraient par devenir invisibles du fait de leur banalité. Elles font partie de mon environnement domestique et, même dans ce contexte familier, elles me paraissent chaque fois à redécouvrir en fonction de la qualité de la lumière, des saisons et de mon humeur. Je suis donc un contemplatif, il faut bien l'admettre.
Bien que cela n'ait absolument rien à voir avec ce que je viens d'écrire ci-dessus, j'apprécie aussi beaucoup les expressions de mon petit fils lorsqu'il a totalement oublié ma présence et qu'il s'amuse dans une chambre qui fait partie de son univers quotidien. Je trouve un grand intérêt photographique à saisir son image en contre-jour, face à une fenêtre.
Ces photos sont donc simples et dépouillées. Leur seule prétention est de tenter de restituer des ambiances domestiques ou bien des attitudes enfantines. Cette façon de faire se rapproche d'une pratique photographique plasticienne. Je sais que cette tendance, fréquente en photographie contemporaine, est souvent décriée et irrite certains praticiens et/ou théoriciens. Peu importe, l'important est de faire ce que l'on a envie de faire, sans se préoccuper outre mesure des tendances ainsi que de celles et de ceux qui les adoptent par effet de mode ou bien qui les dénigrent par esprit de contradiction.