30 Mai 2011
Caprifoliaceae
Les chèvrefeuilles (genre Lonicera) sont des arbustes ou lianes de la famille des caporifoliacées, à feuilles caduques ou persistantes, à fleurs disposées en paires latérales ou en inflorescences terminales. Certaines espèces sont appelées indifféremment chèvrefeuille ou camérisier.
Sa fleur peut être régulière ou à 2 lèvres avec la supérieure à 4 lobes. Ses fruits sont des baies qui peuvent être très toxiques malgré leur bel aspect. Elles contiennent entre autres de la saponine et de l'acide cyanhydrique, ainsi que d'autre substance encore indéterminées. Ses baies sont mortelles, surtout les baies qui sont rouges et qui sont très attirantes pour les enfants.
On en connaît environ 180 espèces dans les régions tempérées de l'hémisphère nord et les régions sub-tropicales. Le chèvrefeuille qui est une liane naturelle des écotones (zone de transition écologique entre deux systèmes) et lisières est souvent utilisé pour former des haies décoratives.
Le principal attrait des chèvrefeuilles est leur parfum qui a la propriété d'être surtout exhalé la nuit, période durant laquelle ils attirent les papillons nocturnes (noctuelles notamment), spécialisés dans la fécondation de cette espèce.
Leur aspect est parfois hirsute et leur encombrement peut poser problème s'ils manquent d'espace. Ils exigent un emplacement dégagé et un support (mur, grille, grillage, arbres à branches basses) où ils peuvent déployer toute leur vigueur.
Constat personnel
Le jardin en héberge deux espèces, une issue de l'horticulture et une autre propagée par voie aérienne et par la bonne volonté des oiseaux (Lonicera periclymenum). Dans les deux cas ils s'accrochent aux autres végétaux ligneux et viennent pallier à l'aspect peu décoratif des branches basses des arbres ou des arbustes vieillissants. L'un d'eux a commencé sérieusement à grimper sur les branches d'un Acer ginnala (érable du fleuve Amour, c'est beau ce nom) et l'autre a colonisé un Cotoneaster franchetii.
Je les suis de près dans le développement de leurs inflorescences et de leurs bourgeons floraux. J'attends avec une certaine impatience les émanations de leur parfum enivrant, de ces effluves qui vous envahissent l'esprit, le soir, jusqu'à l'obsession olfactive, comme lors des floraisons du seringat et de la tubéreuse.
Voici quelques photographies de bourgeons floraux prises lors des premières phases du développement des inflorescences. J'en rajouterai évidemment d'autres lorsque les fleurs seront épanouies.
A bientôt