Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais j'adore les papillons, ces formes ultimes de la vie d'un insecte, si belles, si fugaces, si vives et donc si difficiles à capter au sens photographique.
Je préfère cependant, de très loin, les prendre en photos plutôt que de les capturer, de les tuer à l'acétate d'éthyle, de les piquer avec une épingle entomologique et enfin de les placer dans une boîte de collection.
Le problème c'est que leur population diminue de manière très significative. Sans avoir effectué une étude exhaustive à ce propos, j'ai simplement constaté que, depuis quelques années, il y en a de moins en moins qui fréquentent le jardin. L'utilisation intensive des pesticides, les pratiques monoculturales, ainsi que le fauchage exagéré (en bordures de routes et ailleurs) sont autant de facteurs induisant cette raréfaction.
J'ai pourtant fait un effort particulier pour les attirer, deux Buddleia sont implantés dans le jardin. De multiples Sedum hybrides ainsi que des verges d'or sont également là pour leur faire plaisir jusqu'à la fin de l'été. Mais rien n'y fait, leur nombre ainsi que leur diversité sont en baisse.
Je vous propose cependant quelques photos faîtes avec un reflex APS-C équipé d'un objectif macro d'une focale de 100 mm. L'appareil était réglé en mode rafale de manière à augmenter mes chances de saisir une posture intéressante de l'insecte. Vous vous rendrez très vite compte que les papillons dominants sont la piéride du chou et le paon du jour. J'ai pu apercevoir une fois un machaon, mais il allait trop vite pour moi et surtout pour mon matériel qui n'était pas prêt.